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Parrainer un Enfant

MANUEL DU PROGRAMME DE PARRAINAGE

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S OM M A I R E

        I-   SITUATION ACTUELLE DES ENFANTS EN HAITI          

 

        Contexte national et population                                                       

        Contexte socio-économique                                                            

        Secteur de la Santé                                                                          

        Secteur de l’Éducation                                                                     

        Les Loisirs                                                                                      

        Présentation de la Fondation                                                                                       

                                                                                                                                       

        Sa  Structure

        Sa mission

        Sa vision                                                                                                                                                               

 

      LE PROGRAMME DE PARRAINAGE                                     

 

      Pourquoi et comment ?                                                                    

      Fonctionnement du programme                                                      

      Critères d’éligibilité                                                                          

      Les ambitions de l’organisation                                                      

                                                                                  

      PROCEDURES  D’ENREGISTREMENT                                       

 

      Introduction de l’enfant dans le programme

      La forme d’enregistrement

      L’histoire sociale de l’enfant

      La photo de l’enfant qui sera envoyée avec son histoire sociale

 

     MODALITES DE COMMUNICATION

 

     Communication de l’enfant, de la communauté ou d’FMAS avec le parrain

     Communication du parrain avec l’enfant, ESFH ou la communauté

 

      CONTRIBUTION PAR PARRAIN/MARRAINE  PAR PAYS

 

      CONCLUSION

ANALYSE DE LA SITUATION DES ENFANTS EN HAITI

La situation des enfants en Haiti a toujours été un problème préoccupant pour notre société. Elle s’est considérablement aggravée ces dernières années, alors que toute l’attention et toutes les énergies du pays, sont focalisées sur la seule question politique. De la mauvaise gestion des ressources, résulte un affaiblissement du pouvoir d’achat des familles haïtiennes qui, pour la grande majorité, sont de nos jours incapables de répondre aux besoins les plus élémentaires de leurs enfants. De ce fait, la condition de vie de ceux-ci a empiré dans des proportions alarmantes. Elle nécessite  une sensibilisation soutenue, dans  tous les secteurs du développement humain et des droits de l’enfant.

 

            Ce document s’inscrit dans le cadre d’une proposition concrète d’un ensemble de démarches de sortie de crise, entreprise par la section haïtienne de l’organisation humanitaire Espoir Sans Frontières. Son but principal est de mobiliser l’attention  générale sur la gravité de la situation  des enfants en Haiti afin d’emmener les différents secteurs et institutions concernés par l’enfance, à poser la vraie problématique de sa situation actuelle, dans le but de définir les priorités pour planifier des stratégies capables de résoudre ce dilemme.

CONTEXTE NATIONAL ET POPULATION

 

            La république d’Haiti est située dans la mer des Caraïbes et occupe le 1/3 occidental de l’ile Hispaniola dont la partie orientale forme la République Dominicaine. Sa superficie est de 27.250 kilomètres carrés pour une population estimée à 10.000.000 habitants, avec un taux de croissance de 1,9% selon les plus récentes données statistiques datant de l’année en cours.

 

CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE

 

En effet, c’est une minorité d’individus qui détient la plus grande part des ressources disponibles, qui vit dans une opulence insolente, alors que la majeure partie de la population croupit dans la misère. La plus grande majorité de Haïtiens, aujourd’hui, mène une lutte indescriptible pour survivre quotidiennement, perdue dans les rouages d’un secteur informel ne bénéficiant d’aucun encadrement minimal. Les infrastructures de base sont inexistantes ou alors insuffisantes.

 

            La classe intermédiaire dite moyenne, ne tire son profit que d’une économie de survie. La majeure partie des individus appartenant à cette catégorie sociale ne cesse de guetter la première occasion pour quitter le pays sur la pointe des pieds afin  d’aller se mettre définitivement à l’abri de l’instabilité politique ou d’une économie plus que désastreuse.  

 

             De nombreuses familles haïtiennes sous perfusion, vivent ainsi exclusivement de l’assistance étrangère venant soit de parents vivant à l’étranger ou de l’aide alimentaire octroyée aux compte-gouttes,  par  quelques organisations philanthropiques travaillant dans le pays.

            Suite au retour à l’ordre constitutionnel en 1994, la situation de misère qui a sévi dans le pays pendant les trois années qu’a duré le coup d’Etat, a conduit à l’émergence d’une catégorie d’enfants des deux sexes, appelés ‘’kokorat’’. Ce nom est caractéristique de leur mode de nutrition d’alors. A l’époque en effet, ils vivaient exclusivement des restes de nourritures notamment des marines qui étaient présents sur le sol haïtien. Depuis, leur situation n’a cessé de se dégrader. Inutile de dire que ces enfants de rue sont exposés à tous les risques d’un environnement malsain. Inutile aussi, d’expliquer comment ils enjambent gaillardement leur adolescence de tous les vices appris dans les rues, pour passer sans transition à la marginalité  et devenir naturellement des  gangsters, des  prostitués, des  trafiquants de drogue…etc. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a porté le coup de grâce à l’économie nationale déjà moribonde. Cette situation n’épargne aucun secteur du pays. L’exode rural des milliers d’enfants venant des campagnes haïtiennes pour  venir vivre comme des domestiques  en ville sont souvent soumises et qui à la rigueur de la misère doit être pris en compte. Leurs parents ne pouvant plus assumer la moindre petite charge, envoient leurs enfants comme domestiques dans les zones urbaines ou ils  accomplissent des travaux inadaptés à leur âge. Cet esclavage d’un autre temps est particulièrement remarquable dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. C’est dans cette situation qu’il faut aller chercher l’une des causes de l’insécurité et de la violence qui prospèrent dans la société haïtienne d’aujourd’hui.

 

            La famille est impuissante face à cette situation alarmante. D’ailleurs, à cause de leur handicap économique, la majorité des parents perdent pratiquement le contrôle de leurs enfants. Bon nombre d’entre ces malheureux parents responsables de beaucoup d’enfants, touchent pour ceux qui ont la chance, à peine le salaire minimum fixé par l’État haïtien, qui est lui-même un indicateur éloquent du niveau de la pauvreté en Haiti : 200 gourdes par jour, soit moins de 4,77 US.   Évidemment, ces problèmes ne se limitent pas seulement à ce niveau, ils ont des répercussions tout aussi sérieuses sur d’autres secteurs tels : la santé, l’éducation et le loisir des enfants.

    L’EDUCATION

 

            Parlant de l’éducation, la situation a atteint un seuil critique. Une réforme en profondeur  du système éducatif et de l’éducation en général, s’avère indispensable en Haïti. Les programmes scolaires ne sont pas adaptés à la réalité du pays. De plus, le nombre d’écoles publiques est restreint et elles sont très mal reparties sur l’ensemble du territoire. Conséquence, très peu d’enfants accèdent à l’école, encore moins à une éducation de qualité. Une grande majorité n’arrive pas à boucler le cycle des études primaires voire secondaires, faute des faibles possibilités financières de leurs parents et un manque d’éducation.

 

            Haïti compte prêt de 800,000 handicapé s de toutes sortes, soit 10% de sa population selon la Société Haïtienne d’Aide aux Aveugles (SHAA). Les chances pour qu’un enfant handicapé bénéficie d’une bonne éducation en Haïti sont minces, car il n’existe pratiquement aucune structure pouvant l’accueillir.

On pouvait compter avant le 12 janvier 2010 au moins 10 écoles spécialisées pouvant prendre les enfants handicapés en charge. La plus grande et ancienne a été détruite le 12 janvier faisant    plus d’une centaine de morts. Toujours selon les données de la SHAA, ces écoles n’absorbaient que 1% des enfants handicapés d’âge scolaire. Cette situation pose un sérieux problème d’intégration dans la société haïtienne qui déjà est un foyer de toutes sortes de discriminations. C’est d’ailleurs ce qui porte le docteur  Michel Péan, coordonnateur de la SHAA, à déclarer : « La société Haïtienne est une société d’exclusion. L’ère que nous vivons ne doit pas être uniquement l’ère de l’Internet ou de la globalisation, mais aussi celle de l’inclusion. L’exclusion crée un vide énorme, et comme la nature a horreur du vide, pour le combler, on ne peut le faire que par l’EDUCATION ». Nul doute que cette situation va s’aggraver, puisque les conditions de vie dans le pays ne cessent de se détériorer et toujours plus de familles se trouvent plus que jamais dans l’incapacité de nourrir leurs enfants.

 

            Ajouter à l’ensemble de ces maux ambiants le fait est désormais établi, que beaucoup de parents haïtiens n’appréhendent pas la nécessité d’une bonne instruction pour leurs enfants. On comprend dès lors, qu’ils n’accordent pas la priorité qu’il faut à l’éducation de l’enfant.

 LES LOISIRS

 

            Les familles haïtiennes ne sont pas en mesure de garantir aux enfants la possibilité de se divertir. Confrontées à d’énormes problèmes de survie,  elles réduisent les besoins de l’enfant au strict minimum,  si elles ne vont pas jusqu’à ne pas s’en occuper du tout.

Les quelques familles qui ont les moyens de faire profiter à leurs progénitures certains loisirs indispensables à l’harmonie et à la croissance de tout enfant,  ont une économie plus ou moins stable, qui leur permet de les envoyer à l’étranger une ou deux fois l’an, de leur procurer des jeux éducatives ou vidéo, de les emmener à la plage…etc.

 

            Du reste, la grande majorité des enfants se trouvent très tôt impliqués à des niveaux divers à beaucoup de problèmes que connaît le pays. L’enfant issu de la campagne qui est envoyé  en domesticité ou dans les rues, n’a pas le temps de penser au divertissement, constamment occupé   par sa lutte pour la survie. 

 

            En définitive, la situation des enfants a atteint un seuil critique. Le climat politique, lui-même dominé par la violence, ne les épargne pas. Tous les jours, ils sont confrontés à toutes sortes d’agressions tant visuelles, auditives que verbales. Tout ceci les rend agressifs, méfiants et difficiles à encadrer. L’ensemble de ces  facteurs physiques  et sociaux, rendent leur situation intenable. L’amoncellement de détritus dans les rues, le déboisement à outrance, la prolifération des bidonvilles, l’extrême pauvreté des familles sont autant de facteurs négatifs pour le développement et la socialisation de l’enfant haïtien.

              LE PROGRAMME DE PARRAINAGE

 

            Au regard de tant de problèmes économiques ou politiques ci-devant énumérés, les enfants d’Haiti plus que les autres ont un besoin urgent de soutien multiforme pour survivre. Il leur faut des garanties élémentaires pour leurs droits et leur développement. De toutes les actions à entreprendre, certaines relèvent directement de l’État qui seul peut concevoir et réaliser une politique de l’enfance garantie par une législation fiable, pour sa protection. Des ONG, associations  et divers organismes humanitaires au niveau national et international, étudient différentes formes d’interventions et mettent à exécution, au fur et à mesure, des programmes pouvant pallier la gravité de la situation dans les domaines de la santé, de l’éducation, des loisirs…etc. Mais beaucoup reste vraiment à faire.

 

           La Fondation Maurice A. Sixto (FMAS) a fait le constat de la triste réalité des enfants vivant dans ce pays et a compris la nécessité d’agir de manière prompte et efficace, en parfaite symbiose avec les autres acteurs du terrain. A l’issue de plusieurs concertations et rencontres des membres de son équipe, la FMAS a opté pour une approche communautaire ayant pour finalité la protection et l’insertion sociale des enfants, par le biais de la complicité de la famille mais aussi celle de la communauté auxquelles ils appartiennent tous. L’initiative vise en tout premier lieu, à emmener les différents acteurs concernés par le bien-être de l’enfant, à jouer chacun de la façon la plus déterminante, le rôle qui lui est assigné, pour le plein épanouissement de l’enfant. Le rôle de FMAS sera donc, de les aider à prendre conscience de l’importance de ce devoir envers la jeune génération dans l’implantation de ce projet de parrainage.

 

            Comme synthèse des diverses formes d’interventions étudiées par l’équipe, FMAS a élaboré un programme de parrainage, visant à donner à l’enfant un encadrement de proximité et à favoriser le développement des dynamiques nécessaires, pour son évolution au sein de sa famille, d’un foyer d’accueil et de sa communauté de base. Le but final d’une telle entreprise est d’arriver à harmoniser le rapport conflictuel de l’enfant, avec le reste de son environnement social et familial. Ce programme vise également à lui faire reconnaître sa valeur en tant qu’être humain, à magnifier sa culture et à valoriser certains dons naturels qu’il pourrait avoir, au sein d’un environnement revisité, où il lui sera possible d’ouvrir ses horizons sur le reste du monde.

 

               POURQUOI ET COMMENT?

 

            Tel que conçu, le  programme de parrainage de FMAS se veut un ultime mécanisme par lequel l’organisation entend collecter des fonds, afin de pouvoir encadrer autrement qu’on ne l’a fait jusqu’ici, les enfants des communautés rurales les plus défavorisées du pays secteur après secteur, zone après zone, région par région. Parmi ses priorités figure l’absolue nécessité de les aider à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires et à s’occuper des problèmes aussi cruciaux et urgents, que le développement global et entier de l’enfant.

 

 

 

               Le lancement du programme dans une communauté se fera en deux temps :

 

                - Au cours de la première phase, FMAS développera des parties standards du programme, qui ont comme priorité  la création d’activités de promotion des droits de l’enfant,  le développement d’un plan d’éducation formelle et informelle, le renforcement des capacités des groupes répertoriés dans la localité, des sessions d’alphabétisation intégrée à la problématique du genre et la question économique.

 

               - La seconde phase tiendra compte des ressources disponibles et des particularités constatées par les partenaires de terrain, pour une adaptation spécifique du programme à la zone.

 

                LE  FONCTIONNENEMENT

 

            Une personne ou un groupe, une institution, une maison de commerce en Haïti ou à l’étranger, peuvent décider d’aider un enfant au sein d’une communauté affiliée à la FMAS. Dès lors, à partir de la banque de données établie par la FMAS pour la zone d’intervention considérée, ce donateur reçoit en retour la fiche sociale de l’enfant. Le parrain ou la marraine sera tenu(e) informé(e) des activités réalisées avec sa contribution financière pour le développement de son protégé ou de  la  communauté en question, qui travaille à l’épanouissement de l’enfant parrainé. Il ou elle  recevra un rapport trimestriel, faisant état des progrès de l’enfant et des différentes activités organisées au sein de la collectivité. Il ou elle recevra une photo de son (sa) protégé (e) tous les deux ans et la fondation supervisera et garantira la correspondance entre lui ou elle et l’enfant pendant toute la durée de son support au programme.      

 

           LES CRITERES DE PARTICIPATION  D’UN ENFANT

 

Les critères établis pour  faciliter l’intégration de tout enfant au programme

Sont les suivants :

L’enfant doit appartenir a une école affiliée à la FMAS ou domicilier dans l’aire géographique couvert par le programme;

L’enfant doit être âgé (e) de 3 à 11,  3 à 15 ans pour les enfants souffrant de déficience physique. Ni le sexe, ni son appartenance religieuse, ses capacités physiques ou mentales ne sauraient être des préalables à son adhésion au programme.

Un regard particulier sera porté sur la précarité de la situation financière

                         des parents, dans le but de fixer les priorités et l’ordre des urgences

 

      LES AMBITIONS DES INITIATEURS.

 

            Par ce programme, la fondation Maurice A. Sixto (FMAS) déploie tous ses efforts pour essayer de structurer le tissu social des zones rurales, afin que chaque élément se retrouvant dans son contexte au sein de sa communauté de base, puisse parvenir à une articulation dynamique permettant la satisfaction de ses besoins  les plus élémentaires. La finalité de l’initiative vise le développement harmonieux des capacités des bénéficiaires, mais aussi la possibilité des initiateurs de trouver le meilleur angle possible pour poser convenablement certains problèmes cruciaux de société tels que : le devenir de l’enfant haïtien dans un contexte tenant compte de tous les paramètres, la  protection des droits de l’enfant et de son environnement.

 

             En apportant votre contribution à ce programme, vous participez à la construction d’un autre avenir pour ce pays en donnant la chance à l’enfance haïtienne, pour approuver Nelson Mandela qui disait : « qu’un pays qui ne donne pas de chance à ses enfants est un pays sans avenir’ ». C’est sur eux que devraient se porter toutes les attentions, tous les regards. Par la régularité, la teneur et la vigueur de notre volonté, nos différentes activités aideront comme nous l’espérons, à poser notre pierre à l’angle de cet édifice que nous appelons de tous nos vœux toute la nation haïtienne à bâtir pour ses enfants, au nom de la raison, de l’amour, de leurs droits, surtout au nom de notre devoir de les protéger, de les guider et de leur permettre de s’épanouir dans un environnement sain, en tout point de vue

 

            Pour atteindre cet idéal, nous avons conçu ce programme de manière à créer un climat propice de solidarité dans les communautés. L’argent sera mis au service non exclusif de quelques individus fussent-ils les enfants mêmes pour qui nous nous battons, mais dans une caisse commune pour la promotion de tous et de chacun, dans un idéal communautaire. Ceci créera un ultime élan de solidarité, évitera les jalousies ou toutes les formes de conflits. Ainsi, les sommes collectées iront à des activités bénéficiant à l’ensemble d’une école ou de la communauté afin que tout le monde se sente bénéficiaire. Nous vous remercions d’avance, vous qui nous soutenez dès maintenant en approuvant l’idée pour agir ensuite concrètement. Nous pouvons d’ores et déjà vous assurer, que vous serez tenus informés régulièrement de l’évolution du programme, avec le droit de regard sur tout ce que nous ferons ainsi que des informations prioritaires, précises et régulières,  sur l’évolution de l’enfant que vous supportez.

     PROCEDURES  D’ENREGISTREMENT

                                           

                 Introduction de l’enfant dans le programme

 

                Le  processus d’introduction de tout enfant dans ce programme, se fera de  la manière suivante:

 

                 -  Un formulaire  sérieusement étudié et  dûment conçu par la FMAS,  est rempli par les animateurs de terrain, les professeurs ou toute personnalité du foyer d’accueil et de la communauté, impliqués dans les activités du programme.

 

                 -  Une première photo de l’enfant respectant le maximum de critères déontologiques requis, est attachée à ce premier volet du dossier destiné au parrain ou à la marraine, pour l’identification de l’enfant concerné.

 

 

 

 

                  Le formulaire d’enregistrement

 

                 Le formulaire d’enregistrement du dossier est lui aussi initié par la FMAS,  mais devant être rempli par les animateurs de terrain, les responsables du foyer d’acceuil ou les professeurs de l’école en charge de ce travail  bien spécifique. Il devra comporter toutes les informations relatives à une vision globale de l’état physique et moral de  l’enfant, avec des informations capitales sur sa communauté et sur sa famille naturelle.

 

                   L’histoire sociale de l’enfant

 

                  Elle est confectionnée sous  forme d’un texte concentré, dont l’essentiel en trois paragraphes présente l’enfant d’abord, sa communauté, son école ou son foyer d’accueil et sa situation  socio-économique enfin. Les éléments de base viennent des informations fiables, recueillies dans son environnement immédiat, par le biais d’enregistrements audio ou audiovisuel, si possible.

 

                     Toutes ces informations de première main sont accompagnées d’une autre photo de l’enfant, pour plus de précision et de connaissance, sur la situation sociale, la santé et le moral de l’enfant concerné

 

                  MODALITÉS DE COMMUNICATION

     

                     Modalité de communication  entre l’enfant,  sa communauté, la Fondation Maurice A. Sixto et le                      parrain ou la marraine

 

                   -   Pour minimiser les coûts d’affranchissement de toute correspondance  entre son parrain/marraine et un enfant du programme, le rythme du flux sera réduit à un cycle mensuel. Ainsi, toute relation épistolaire et toutes les dispositions d’échange de courrier entre l’enfant parrainé et son tuteur,  ne dépasseront pas 30 lettres par mois de par et d’autres, dont une seule réponse sera donnée comme résumé à l’ensemble de l’échange de correspondance.

 

  • Le 30 juillet de chaque année, un rapport de progrès plus détaillé de toutes les données sur les progrès accomplis par l’enfant,  sur ceux ayant traits à toutes ses activités durant toute cette année tant dans sa communauté de base que dans tout autre domaine où évolue l’enfant parrainé, sera envoyé au parrain ou la marraine

 

                 -   Si entre temps au cours de l’année un parrain désire recevoir des informations supplémentaires ou des prises de vue sur  l’enfant qu’il supporte et ne peut attendre le mois de juillet, ce parrain sera aimable, d’accepter de supporter les coûts de réalisation desdites informations, prises de vue ainsi que le prix de leur expédition.

  

                 -   Pour une meilleure protection du parrain contre tout harcèlement et toute indiscipline de la part d’un membre de la famille de l’enfant ou alors de la part de quiconque  ne respecterait pas les dispositions des textes régissant ce programme et qui agirait à l’insu des responsables du programme, les adresses du parrain ou  de la marraine seront soigneusement gardées au bureau de la Fondation en Haïti. Ces dispositions servent surtout à protéger le parrain, mais aussi à sauvegarder la dignité de l’enfant, de son foyer d’accueil et celle de sa communauté. Toute forme de mendicité,  de plainte ou toute autre indélicatesse de la part ou vis à vis de l’enfant en direction de son parrain sera ainsi poliment évitée. Le programme de parrainage est un outil de développement pour l’enfant. Il est une source d’informations propices  à l’accès aux éléments essentiels d’une autre culture pour le parrain ou la marraine.  C’est le nord et le sud qui se donnent par ce biais la main,  pour une bonne cause.

 

                Communication du parrain avec l’enfant, son école, la fondation  (FMAS), le foyer d’accueil et  la communauté de base de l’enfant

 

                          Le procédé de la  communication entre le parrain/marraine et son protégé, est conçu sous forme d’une communication suivie, avec le  regard vigilant de tous les responsables du programme sous la coordination  de la FMAS.

 

- Une première correspondance du parrain est adressée à l’enfant via les services compétents de la FMAS. Celle-ci  peut être suivie de plusieurs autres, avec si possible : des photos, des cartes postales, des images ou tout autre présent, qu’on peut acheminer par la poste. C’est le coût de gong d’un important échange épistolaire  et de bons procédés, que nous appelons de tous nos vœux  et souhaitons qu’il vive le plus longuement possible.

   

              - Des cadeaux que la fondation reçoit au nom de l’enfant pour son bien-être et celui de sa famille, sont acheminés aux destinataires en temps réel.  C’est le parrain qui se chargera dans ce cas précis, de tous les coûts de transport qu’incombe l’envoi d’un tel pli, dont nous n’assurerons que l’intermédiation jusqu’à la remise aux bénéficiaires.

 

-Toutes les informations requises par le parrain pour mieux connaître la communauté, l’école ou le foyer d’accueil dans lesquels évolue l’enfant bénéficiaire de ses largesses, sa famille ou tout autre ayant-droit moral sur l’enfant, seront bien reçues et promptement traitées pour une réponse alerte dans un délai de rigueur ne dépassant pas huit (8) jours. A toutes fins utiles, de performants outils de gestion seront développés et mis à la disposition des animateurs et responsables du programme, pour traiter cas par cas toutes les demandes et sollicitations des généreux donateurs et/ou parrains.

 

     -Tout parrain/marraine désireux de visiter le site d’intervention où vit son ou sa protégé (e), est le bienvenu. Pour un meilleur accueil possible par la fondation, par l’enfant, son école, son foyer et ladite communauté, ce dernier prendra soin toutefois, d’annoncer à l’avance sa visite.

 
La Fondation Maurice A. Sixto (FMAS) a conçu ce programme de parrainage pour donner une chance aux enfants vulnérables de ce pays qui doit connaître un nouveau départ depuis le séisme dévastateur du 12 janvier 2010. Nous sommes d’avance, très reconnaissants à tous ceux qui veulent bien s’atteler à cette noble tâche qui nous interpelle.

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KALM est un programme qui porte les jeunes à ne tolérer la violence sous aucune forme dans leur entourage, leur environnement (à l'école ou chez eux.)Il les apprend aussi comment trouver et utiliser leur passion pour le sport, la musique, l'écriture ou l'art.

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Domesticité et
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Près d’un enfant haïtien sur dix est domestique et traité comme esclave. Depuis le séisme du 12 janvier 2010, le nombre ne cesse d’augmenter.L’enfant a besoin du support de l’adulte pour son devenir.Aidons-les. Soyons ce support.

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